Commentary on Political Economy

Monday 4 April 2022

 ARREST ANGELA MERKEL. TRY HER FOR TREASON. THEN EXECUTE THE BITCH!


Angela Merkel assume son refus d’accueillir l’Ukraine dans l’OTAN en 2008

L’Allemagne s’était prononcée contre le lancement du processus d’adhésion de l’Ukraine et de la Géorgie, estimant qu’il ne s’agissait pas de démocraties assez stables. Une position critiquée par Volodymyr Zelensky.

Le Monde avec AFP

Publié aujourd’hui à 16h50, mis à jour à 16h58 

Temps deLecture 2 min.

L’ex-chancelière allemande, Angela Merkel, et l’ancien président français Nicolas Sarkozy à la conférence du sommet de l’OTAN à Bucarest, en Roumanie, le 3 avril 2008. Les deux ex-dirigeants s’étaient prononcés contre le lancement du processus d’adhésion de l’Ukraine et de la Géorgie, estimant qu’il ne s’agissait pas de démocraties assez stables. Une position qu’Angela Merkel assume après des critiques du président ukrainien.

L’ex-chancelière allemande, Angela Merkel, a défendu lundi 4 avril son refus, en 2008, d’engager le processus d’admission de l’Ukraine au sein de l’organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) face aux critiques de l’actuel président Volodymyr Zelensky qui a regretté la « peur absurde » manifestée par certains dirigeants à l’époque. L’ancienne responsable allemande, qui a quitté la politique fin 2021, « assume ses décisions du sommet de l’Otan de 2008 à Bucarest », est-il écrit dans une courte déclaration publiée par sa porte-parole.

Dans un message vidéo dimanche soir, Volodymyr Zelensky avait critiqué le « refus caché », en 2008, de l’Otan d’accueillir l’Ukraine en son sein à cause de la « peur absurde de certains responsables politiques à l’égard » de Moscou. Ces derniers « pensaient qu’en rejetant l’Ukraine ils pouvaient apaiser la Russie », a critiqué le président ukrainien.

Lire aussi : Guerre en Ukraine, en direct : accusée de crimes de guerre dans la ville de Boutcha, la Russie nie et demande un débat au Conseil de sécurité de l’ONU

M. Zelensky a également suggéré à Angela Merkel, aujourd’hui sans fonction officielle, ainsi qu’à l’ancien président français Nicolas Sarkozy de se rendre à Boutcha, ville au nord-ouest de Kiev récemment reprise par les Ukrainiens, où de nombreux civils ont été tués. « J’invite Mme Merkel et M. Sarkozy à visiter Boutcha et à voir à quoi la politique de concessions envers la Russie a abouti », a-t-il lancé.

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Au sommet de l’Otan à Bucarest, en avril 2008, l’Allemagne s’était prononcée contre le lancement du processus d’adhésion de l’Ukraine et de la Géorgie, position partagée par le président Sarkozy, estimant qu’il ne s’agissait pas de démocraties assez stables.

« Nous ne blâmons pas l’Occident. Nous ne blâmons personne d’autre que les militaires russes (…) et ceux qui leur ont donné des ordres », a ajouté M. Zelensky dans son message dimanche soir.

La politique d’Angela Merkel mise en cause

La chancelière, restée à la tête de l’Allemagne durant seize ans, ne s’est quasiment pas exprimée depuis le début de la guerre en Ukraine. Dans la déclaration publiée par sa porte-parole, elle manifeste néanmoins son soutien. « Compte tenu des atrocités découvertes à Boutcha et dans d’autres endroits en Ukraine, tous les efforts du gouvernement et de la communauté internationale pour se tenir aux côtés de l’Ukraine et mettre fin à la barbarie et à la guerre de la Russie contre l’Ukraine bénéficient du plein soutien de l’ancienne chancelière », réagi la porte-parole de Mme Merkel.

Quelques mois après son départ du pouvoir, au sommet de sa popularité, elle se voit désormais reprocher d’avoir manqué de fermeté à l’endroit du président Vladimir Poutine, et sa politique à l’égard de la Russie fait l’objet de sévères mises en cause, y compris dans son camp.

La dirigeante conservatrice, qui a gouverné plusieurs années avec les sociaux-démocrates au sein d’une grande coalition, est également critiquée pour avoir rendu l’Allemagne dépendante du gaz russe qui représentait avant la guerre plus de la moitié des importations du pays.

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