«Il m'a dit “Maman, c'est 14-18 au XXIe siècle”»: Andréas Gallozzi, Français de 22 ans, mort pour l'Ukraine
Par Amaury Coutansais-Pervinquière
Mis à jour il y a 16 minutes
Andréas Gallozzi sur un char pris aux Russes.
Andréas Gallozzi sur un char pris aux Russes. Edith Gallozzi
RÉCIT - Le 16 février, ce jeune engagé dans la Légion internationale ukrainienne, a été tué dans le Donbass. Son corps devrait être rapatrié ces prochains jours.
Comment décrire l'indicible? «J'ai reçu un SMS sur Signal [une messagerie cryptée, NDLR], qui me demandait de rappeler un numéro. J'ai compris que c'était grave», confie Édith Gallozzi, mère d'Andréas Gallozzi, tombé près de Svatove dans le Donbass à l'âge de 22 ans le 16 février 2022. Son émotion, encore vive mais contenue, demeure discrète. Et pourtant, elle témoigne : «Je refuse qu'il soit un soldat inconnu». Après un Bac à Sens (Yonne), il étudie l'histoire à la faculté de Dijon. «Comme beaucoup d'enfants de chez nous», ajoute sa mère. Il s'engage dans les paras, au 17e régiment du génie parachutiste à Montaubangénieangénie parachutiste à Montauban, qu'il doit quitter au bout de quatre mois en 2020 après une double périostite (une inflammation du tibia, NDLR).
Après le décès de son père, ce fils unique devient brancardier à Dijon. «Et puis, est arrivé l'appel de Zelensky aux volontaires étrangers», se souvient sa mère. «Si vous avez une expérience du combat (...) vous pouvez venir dans notre pays pour défendre l'Europe...
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